Sur le calme de l'être, partie II

Photo : Le pont Tappan Zee au lever du soleil, 23 novembre 2023

Si Michel de Salzmann présente effectivement des exercices visant à capter l'énergie à des endroits précis, puis à la déplacer dans le corps, il semble intéressant de le souligner (allez retrouver vous-même les citations dans La Réalité de l'être, si le cœur vous en dit) que sa mère a indiqué qu'une fois l'énergie présente, elle doit être répartie également dans tout le corps. C’est d’ailleurs le point ultime de certains exercices.

Mon propre travail et mon expérience sont en accord avec cet objectif ; et pourtant cette distribution pourrait ne pas être possible (je ne prendrai pas de position fixe là-dessus) sans le travail initial de l'énergie qui « se déplace ».

Une telle énergie peut – du moins nous l’imaginons – être « contrôlée » par nous, une approche du Hatha yoga prenant d’assaut les portes du ciel s’il en est.

Pourtant, ceux qui présentent de telles idées, les plus doux et les plus mesurés, soulignent que notre objectif ne devrait pas être de contrôler mais de participer. Je suis globalement d’accord avec cette approche.

Lorsque j’essayais d’expliquer la différence entre ressentir le mouvement de l’énergie et ressentir le calme de l’être, j’ai proposé ce matin l’explication suivante à ma femme.