Outre les sensations qui appartiennent à différents mondes, ou niveaux, sur l'échelle du cosmos, il existe différents types d'intellect et de mémoire qui appartiennent à différents mondes. La mémoire du corps astral ou Kesdjan est, par exemple, une chose tout à fait différente de la mémoire du corps planétaire ou naturel (c'est-à-dire ordinaire). Sans entrer dans le domaine de l’expérience réelle du corps Kesdjan, il est difficile d’expliquer la différence, mais essayons.
D’une manière générale, l’un des effets de l’organe kundabuffer (la cause matérielle mythique de l’aliénation de l’homme selon Gurdjieff, qui a quelque chose… peut-être… à voir avec la perte de nos queues) est de faire oublier aux êtres humains ; et ce qu’ils oublient par-dessus tout, c’est leur sentiment de connexion avec le cosmos plus vaste. Gurdjieff évoque cette perte particulière (mais aussi dans son contexte général) plus d'une fois – en fait BEAUCOUP – au cours des Contes ; et la perte de cette connexion amène les humains à s’effondrer dans une croyance obstinée et inébranlable dans le corps ordinaire seul. C’est à peu près là où en est aujourd’hui la science « moderne ».
Avec cela, l’intellect et la mémoire sont liés à la simple chair ; et la chair est pure simplement parce qu'elle est si temporelle. Le mot simple, d'ailleurs, signifie non dilué, et je l'utilise dans le sens où un être humain lié à la chair seule est soumis aux limitations les plus strictes de ses molécules charnues : aux yeux de nos congénères cannibales, candidats au steak, comme c'était.
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