L'activation de la conscience, partie I
La recherche d'un chemin dans la vie
Garde-corps permettant aux habitants de la forêt d'escalader ou d'exploiter une paroi rocheuse ; Grand Stupa de Bharhut, Madhya Pradesh — Shunga, ca. 150-100 avant notre ère – Musée national de grès, New Delhi
Du Metropolitan Museum de New York, exposition, Tree and Serpent
Dans un certain sens, l’intérêt de réunir les trois centres dans l’action du « travail intérieur » est de permettre à la conscience d’entrer dans le moment présent.
Les obstacles à cela commencent toujours par la volonté ; et l'obstination commence toujours par un refus, d'une sorte ou d'une autre, de travailler dans le bon ordre, de parvenir à un alignement correct.
Ce n'est pas une question compliquée.
Tout d'abord, les principes : les trois centres, l'intellect, le corps et l'émotion, fonctionnent à des vitesses très différentes, et si l'on s'observe réellement (en habitant le moment de l'être, plutôt que d'y penser), on commence rapidement à voir comment l'intellect est lent. Il lui faut un partenaire plus rapide pour affronter le monde avec lui ; et ce partenaire le plus agile, le plus proche en vitesse, est le corps. L’intellect ne se connecte pas efficacement aux émotions – elles sont encore beaucoup plus rapides, et il y a une « rupture » – une déconnexion – entre les deux chaque fois qu’ils essaient de travailler directement ensemble. Ainsi l’émotion l’emporte généralement sur l’intelligence ; et cette simple phrase explique une grande partie de ce qui ne va pas dans le monde.
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